En milieux carcéral

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il y a 7 ans

En milieux carcéral

En arrivant à la maison d'arrêt, on passe au greffe. On refait, à nouveau, tout le bazar de l'identification judiciaire, interrogatoire pour les signes particuliers, prise d'empreinte de toute la main et tu récupères ton numéro d'écrou, c'est un matricule comme ton numéro de sécu.

Après c 'est la fouille, tu te déshabilles complètement, à poil devant le mec qui te détaille, te fait lui tourner le dos, te courber et tousser, au cas ou t'aurais un truc dans le fion. On examine tous tes vêtements. Tu abandonnes tes percings si tu en as, ils ont gardé ma boucle d'oreille. On ne te rend que le nécessaire; heureusement on m'avait prévenu, pantalon sans ceinture et tennis à scratch. Pour ne pas se pendre, pas de ceinture ni lacets.

Ensuite tu reçois ton paquetage, literie, PQ et affaires de toilettes, des étiquettes dont je n'ai pas compris l'utilité - mais, je n'ai pas osé redemander - et les couverts avec un couteau à bout rond.

Le paquetage dans un carton ça aurait été un peu plus pratique mais non il faut maintenir le tout en équilibre, sans rien laisser tomber, jusqu'à la cellule. T'as l'air con en arrivant les bras chargés. Tant de portes et des serrures et le bruit des clés.

Ma cellule au fond d'une coursive au deuxième étage est probablement banale, au fond une table au fond sous la fenêtre mais seulement deux chaises, à droite un lavabo, des étagères pour nos fringues, et un WC limité par un muret bas. La pudeur, tu oublies. De l'autre côté deux lits superposés, on aurait pu être quatre, mais mes deux co-detenus, sont, là assis, sur les lits du bas. Et la porte se referme...

bonjour, je dis.

C'est le plus grand qui me répond. Un mec barraqué, la cinquantaine, couvert de tatouages compliqués sur les bras, et quelques balafres sur le visage. Une tronche de légionnaire, qu'il a d'ailleurs été.

En tôle, tu n'es jamais anonyme, même avant d'arriver. Il m'a sorti mon curriculum vitae. Je n'avais rien à ajouter, pas même les galères et les aléas d'un procès tordu.

Je m'appelle Branco, je suis serbe. Vols à main armée. J'en ai pour huit ans, reste trois. Lui, c'est Youcef, je l'appelle Youf.

Salut Youcef

Salut répond-il à voix basse.

C'est un beau mec, belle gueule, la trentaine, noir de regard et de poils

Lui il a plongé pour le deal, il lui reste deux ans. Ses parents tunisiens, sans un rond, n'ont pas pu l'aider, tu ajoutes un avocat nul et un juge de mauvaise humeur. Pas eu de bol.

Et il ajoute avec un petit sourire :

il est à mon service, tout mon service...

La bouffe du soir arrive, mangeable. Pour la télé il faut partager le prix à trois, que tu aies envie de regarder ou pas.

Je grimpe faire mon lit au dessus de youcef, sans faire trop de bruit pour ne pas les gêner.

C'est bientôt l'extinction des feux et dodo. Je me déshabille sur ma couchette, et me glisse dans les draps, eux le font sans gêne debout devant leur lit. Ils me tournent le dos, nus. J'ai la queue qui durcit.

Branco se retourne pour aller pisser. Putain ! Il est équipé d'un manche de pioche qui pend jusqu'à mi-cuisse et ses tétons sont épais comme mon pouce. Il pisse d'un jet large, puissant, cascade résonnant sur l'eau et la faïence, dispersant l'odeur forte, excitante, des urines longtemps retenues. Sans cesser de les regarder, je me tourne sur le flanc pour dissimuler le chapiteau créé par ma queue résolument rigide sous les draps. Youcef me fait un petit signe avant de se pieuter, il est aussi beau face que pile. Branco s'essore en glissant ses doigts serrés, lentement, le long de l'urètre pour extraire jusqu'à la dernière goutte, étirant son sexe impressionnant qu'il secoue brièvement. Lui aussi, souriant, me fait un signe amical avant de se coucher.

La télé et la lumière s'éteignent enfin. J'ai pas du tout envie de dormir, mais je fais comme si. Probablement je perturbe leur routine. Bien que moins bruyante que la journée, la nuit en tôle, est loin d'être silencieuse. En tout cas, à l'intérieur de notre cellule c'est le silence. Si je bandais moins je pourrais peut-être m'endormir.... je vais attendre un peu et me branler, sinon, c'est la nuit blanche. J'attends d'entendre, en dessous, leur souffle apaisé de dormeurs, mais pas encore... et pour cause Branco se lève silencieusement et va se glisser le long de Youf. Un vague chuchotis. Je crois comprendre que youcef est un peu gêné et préfèrerais remettre à plus tard mais il se résigne sans trop se faire prier « oui, vas-y, mais très lentement ! ». Des lits métalliques superposés ne sont vraiment pas propices à des ébats discrets. Branco y va doucement car je n'entends que de très faibles gémissements de plaisir sauf quelques cris étouffés lorsque emporté par le feu de l'action son braquemart frappe un peu durement au plus profond de la chatte de Youf. Pas si facile dans un lit de 80, ventre contre dos, de baiser discrètement, surtout avec un pal de la taille de celui de Branco.

De les entendre juste sous moi, de sentir les vibrations des lits, de suivre, l'oreille tendue, la progression de leur plaisir, le rythme des pénétrations et des halètements tend ma queue à la limite de l'explosion et j'essaie de me branler en me calant sur leur rythme, légèrement pour ne pas jouir trop tôt. Il m'est quand même impossible de le faire avec une totale discrétion.

Au fond, qu'ils comprennent que je me branle excité par ce qu'ils me laisse imaginer, je ne suis pas contre. Certainement, pour Branco, baiser avec Youcef était une manière de me signifier, dès ma première nuit avec eux, l'imprégnation sexuelle du lieu, une manière de marquer un territoire.

L'armature des lits trahit la fréquence et l'amplitude de plus en plus grande des coups de queue de Branco, soulignés par les cris étouffés de Youf mordant son traversin. J'imagine son cul noir de poils dilaté à l'extrême, faisant apparaître son anus distendu comme un collier rose autour de l'énorme sexe qui le pilonne avec régularité. La sueur qui les inonde, et sans doute la salive du serbe s'écoulant au dos de Youcef provoque de profonds bruits de succion. J'essaie de ne plus me toucher, d'attendre, mais ma queue vibrante n'en peux plus, dans ma tête le désir de jouir occupe tout l'espace. Brutalement mon orgasme n'est plus contrôlable et dans un long gémissement sonore mon torse et mon visage sont balayés par des jets de foutre lourd et visqueux, sur mon front, sur mes joues, sur mon nez, dégoulinures que ma langue récupère, comme elle lèche mes doigts lui ramenant le sperme de mon torse... Ma jouissance a déclenché la leur, un cri de Branco qui s'étouffe sur l'épaule de Youf qui jouit dans un s a n g lot hoqueté.

Le lendemain matin, au petit déj ou ce qui en tient lieu, Branco me regarde l'air goguenard et me dit «Salope ! Tu t'es rincé l'oreille et t'as bien joui hier soir. Il faudra pas rester dans ton coin. ». Youf se marre carrément. Il débarrasse la table, fait la vaisselle passe un coup d'éponge, de balai et la serpillère par terre. La cellule, si exiguë, en paraît presque habitable.

A la promenade je demande à Youcef pourquoi il fait l'esclave. « Pas eu vraiment le choix. Branco, personne ne lui cherche des noises et le deal c'était ça ou pas de protection. Le cul c'est venu après, et t'as vu comme il est monté, je peux te dire que je flippais. Je suis entré ici, pur hétéro, je suis pas sûr de l'être encore. Il a pas l'air comme ça, mais il a su me le mettre doucement et progressivement. Maintenant ça va, et même ça me manquerait si on pieutait pas ensemble. »

Plus tard, dans la soirée, revenus en cellule Branco me dit :

à la télé pendant ton procès on a vu que tu parlais bien, que t'étais instruit et que tu t'y connais pour parler avec les juges et les avocats. Parler, moi, ça va, mais écrire, je savais en cyrillique mais pas en français, Youf est pas très bon non plus. Tu pourras nous aider pour les courriers ?

Bien sûr, je le ferai dès que vous aurez besoin.

La dessus il me serre la main, un étau sa main !

Après la nuit torride de la veille c'est le calme pendant plusieurs jours. Quelques craintes cependant pour les douches. Branco m'a brieffé avec précision

On va aux douches ensemble. Vous vous douchez et moi je m'occupe de ce qui se passe autour. Tu ne regardes pas les mecs dans les yeux, ni bien sûr leur paquet, tu ne parles à personne, tu ne réponds pas si on t'interpelle. Quand vous avez fini, vous me rejoignez et vous restez à côté de moi quand je me lave. Normalement y a pas de lézard. Compris ?

C'était on ne peut plus clair. J'allais pas chercher d'embrouille.

J'ai pris moi aussi très facilement le pli de me mettre à poil devant les deux autres, ça me rappelait les plages gay d'avant... mais c'était toujours avec une émotion dans le bas-ventre quand je voyais mes deux compères et leur bandant équipement. Youf aussi, je crois bien, commençait à être en manque et sa queue se gonflait un peu lorsque nous nous frôlions à poil. Pour Branco, compte tenu de la sienne au repos, il fallait déjà une bonne pinte de s a n g pour la raidir, alors ça se voyait moins.

On regarde tous les trois un film à la télé, vautrés sur les lits du bas. Youf, en short, a la tête sur les cuisses de Branco et frotte ses cheveux sur son paquet qui peu à peu prend de l'ampleur. De l'autre lit, je n'en perds rien et commence à bander. Je demande au serbe si j'ai le droit de caresser son bel arabe. « j'vais pas faire la police des moeurs ! Bien sûr tu peux le caresser, si ça lui plait ! », répond-il.

Ses pieds nus dépasse de mon côté, je les prends dans mes mains. Je commence à les caresser, j'aime les pieds des mecs, et il a de très beaux et larges pieds bruns avec des touffes de poils noirs sur le dessus des phalanges et aussi en allant vers la cheville déjà broussailleuse. Le gros orteil, est assez plat, très large et les autres doigts s'étalent sans se chevaucher. Un pied superbe que je parcoure légèrement de mes doigts, qui, au passage sur la plante provoquent un léger tressaillement. Il ronronne quand je commence à sucer successivement ses orteils.

Le film n'est pas terminé, Youcef et moi bandons déjà sérieusement et le membre du légionnaire n'est pas loin de son plein développement.

On arrête, les mecs, tant qu'il y a la lumière on peut rien faire de bien à trois. Après on attend la deuxième ronde des matons et on met deux matelas par terre. Les rondes suivantes sont plus espacées, et on les entend venir sur les coursives métalliques. On aura le temps de ranger les matelas et faire semblant de dormir. Après on recommence.... L'avantage c'est que ça nous fera durer plus longtemps.

Il avait un ton d'adjudant et on a pas émis d'objections. On a simplement continué d'entretenir le désir, qui, sans doute, ce serait entretenu tout seul dans la perspective à venir.

Vers une heure du matin après les deux rondes, matelas en place, Branco à voulu que je me mette au mileu. C'est lui qui mène le bal. Youf par dessus moi lui suce la bite, du moins le gland et encore il ne doit pas pouvoir bouger la langue. On est tous les trois déjà bien raides. C'est une première fois avec eux et je ne sais pas trop ce que je devrais faire, mais le serbe rompt l'incertitude, prend ma bouche et commence à me rouler une pelle dégoulinante, Là, je sens que je vais perdre tout contrôle et dès que ses doigts ont commencé à me caresser les tétons, délicatement (quelle différence avec l'étau de la poignée de main), j'ai commencé à gémir, me tortiller, me coller à lui. Mes doigts instinctivement, comme la bouche d'un nouveau né trouve les tétines, ont su trouver ses beaux tétons et les rouler entre pouces et index, lui arrachant un grognement de plaisir.

Youcef à abandonné le gland volumineux du légionnaire et parcoure de sa langue l'intérieur de ses longues cuisses, lèche ses boules et reprend ses tétons en bouche à peine les ai-je lâchés.

« je vais te prendre » me dit Branco. Je ne réponds rien mais me serre plus encore contre lui. Il a compris que mon cul lui appartient. J'ai quand même un peu d'appréhension.

« Youf, va chercher le beurre sur la table » lui ordonne-t-il.

« Toi, mets toi à genou, les reins cambrés »

C'est la main de Youf qui me tartine la raie. Je ne vois pas mais sans doute en met-il aussi sur le membre qui va m'empaler. Dans cette position je suis complètement à sa disposition, complètement soumis et ça doit lui plaire. Il commence à m'ouvrir avec les doigts. Avec ses grosse paluches même trois doigts c'est déjà conséquent, et il les fait tourner dans mon intérieur en insistant sur la prostate. Il a du métier ! Lorsqu'il les retire c'est comme si je me sentais abandonné et il reprend à nouveau pour m'assouplir encore, pour mon grand bonheur.

Youf est couché sur mes mollets et suce ce qu'il peut de Branco pendant qu'il me doigte. Lorsqu'il arrive à prendre la queue en bouche, je le sais car il a du mal à respirer.

Ses doigts on cessé de tourner dans mon cul, il s'est redressé, je sens son gland appuyé sur ma rondelle. Youf nous remet une couche de beurre. Son appui est fort mais je sens à ses cuisses contractées qu'il maîtrise le mouvement et ne s'enfoncera pas profondément d'un coup,involontairement, en moi. En fait le gland me dilate bien mais pénètre sans grande difficulté et je sais que sa queue va faire de même. Ce que je crains, c'est la longueur de l'engin. Comment va-t-il se faufiler dans mes compartiments rectaux. En fait, je ne sais pas où il en est, mais pas de douleur du tout. Sans doute un membre aussi gros ne peut-il pas être rigide comme de l'acier et sa souplesse tout en me dilatant magnifiquement lui permet de m'habiter en profondeur. Grâce à leur souplesse, j'avais déjà pris entièrement des dongs doubles, de quarante centimètres de long et cinq de diamètre, ça doit donc être possible pour son sexe qui n'est pas si long mais beaucoup plus épais.

C'est quand je sens ses couilles contre mes fesses que je réalise qu'il est complètement à l'intérieur. Il a pénétré si lentement que je n'ai pas ressenti la moindre douleur. Youcef très attentif à l'intromission (il s'y revoyait, la première fois) et heureux de l'évènement me met une grosse claque sur les fesses.

Branco commence à se mouvoir dans mon cul et fait de lents va et vient. C'est un bonheur absolu de sentir cette extrême dilatation de l'anus et de l'entièreté du rectum empli de sa chair. Lorsque son mouvement s'accélère le gland vient frapper le fond rectal et c'est un peu douloureux surtout lorsque pour s'enfoncer au plus profond agrippé à mes hanches, il tire v i o l emment mes fesses vers lui, m'arrachant des gémissements de douleur.

Je ne sais pas depuis combien de temps il me défonce. Je sens mon trou béant, glissant autour de sa queue Il est très excité, sa respiration est haletante et sa sueur coule tiède sur mon cul.

« Youf mets toi à côté de lui à genou aussi. »

Je le sens se retirer. Une légère odeur de m e r d e se répand. Evidemment en prison les lavements sont difficiles à organiser. Il m'ordonne d'aller chercher une serviette et de l'essuyer

« tartine moi de beurre, et aussi le cul de Youf. »

C'est incroyablement excitant d'enduire sa monumentale queue de beurre en massant un peu le gland, de rentrer un doigt ou deux beurrés dans l'anus de Youcef qui gémit déjà de désir, et de rester là, attentif à la dilatation du sphincter sous la lente poussée du gland. Il n'y a pas d'arrêt, le sexe rentre sans hâte mais complètement dans le rectum accueillant et, parvenu au fond, son mouvement de retrait tirant sur le muscle orne, comme je l'imaginais, le magnifique membre d'un collier rose clair se détachant, pâle, dans l'obscurité et dans la noirceur de la toison des fesses et de la raie de Youf. Je me glisse sous son ventre secoué par les va-et-viens du sexe magistral, essayant de boire à la source de Youcef les abondantes sécrétions de ses glandes séminales stimulées, comprimées par le tohu bohu rectal. J'aime ce liquide que les anglo-saxons nomment « Precum » la texture, le goût est très différent de celui du sperme (que j'aime aussi bien sûr), légèrement filant et souvent très doux de saveur.

Les matons peu discrets semblent revenir. En une minute, nous sommes apparemment endormis dans nos lits.

L'alerte passée, réinstallés, les sexes sont un peu ramollis mais personne n'a joui et très vite ils retrouvent leur raideur. Youf c'est trouvé un peu frustré par la déculade précipitée et après avoir érigé à nouveau le totem de son légionnaire s'accroupit dessus, le faisant pénétrer au plus profond et, se relevant en rythme, s'encule sur le pal, presque à ressortir le gland et à l'enfouir à nouveau et encore, et encore. Malgré l'appoint de beurre que je rajoute lorsque qu'il est presque déculé, ses gémissements rauques, traduisent une divine souffrance. Sa fourrure noire suinte de sueur et quand il ne m'échappe pas dans les mouvements désordonnés de son bassin, je sens son sexe rigide coulisser dans ma main beurrée. Branco, par le plaisir de son sexe avalé et recraché ainsi, murmure en serbe, j'imagine, des mots incompréhensibles et soudain saisissant les hanches de Youf le tire vers son bassin tout en s'arc-boutant, le pénètre ainsi au plus profond. Les spasmes nombreux qui le secouent aussitôt sont autant de jets de foutre brûlants dans les entrailles de Youcef qui s'affaisse sur sa poitrine. Les coulures pales du sperme sur le membre à moitié sorti, je les lape avec délice, aspirant vers ma bouche le jus que mon cul n'a pas pris.

Le calme est revenu. Ils sont encore essoufflés. Nous sommes allongés . Youf est contre moi et son sexe dur n'a pas joui, ni le mien rigide aussi. Il se tourne et m'embrasse et nos mains gluantes de beurre et de foutre nous branlent l'un l'autre doucement, guettant dans notre baiser le souffle court qui précède le plaisir de l'autre. Adaptant nos mouvements, sans en avoir convenu nous allons jouir ensemble.

Cela fait déjà quelques mois que nous cohabitons. Notre rapide intimité physique à amené entre nous une complicité amicale confiante et une réelle affection. Nous nous tenons bien à l'écart des nombreux conflits qui jaillissent à tout propos dans la prison.

Je suis devenu une sorte d'écrivain public pour les courriers administratifs et parfois amoureux. Quand il a besoin et que la circulation est libre à notre étage le détenu vient à notre cellule expliquer ce qu'il souhaite, sinon on se rencontre en promenade dans la cour. Souvent la lettre est un prétexte à venir pour simplement s'épancher un peu, parler de sa vie de m e r d e d'avant et de la nouvelle, ici, des familles dispersées, de l'insupportable solitude tout en étant jamais seul, de l'extrême pauvreté dans un univers où tout se monnaye, de tous les non-choix qui furent imposés et ont conduit ici, du mépris des autres et de celui que souvent on a pour soi-même. Il ne faut pas croire que tous les détenus sont des matamores dangereux, certains sont des fauves mais beaucoup sont au bout du rouleau psychologique, quelquefois au bord du suicide, heureusement tous n'en ont pas le courage.

Branco est l'intermédiaire obligé, il prélève évidemment pour lui une dîme au passage. Pas seulement pour lui, en fait, car c'est avec ses revenus là qu'il cantine pour nous trois et que nous ne manquons jamais de beurre !

Pour les matons le bout de la coursive où se trouve notre cellule est un endroit de tout repos, ils viennent parfois bavarder un moment. J'ai même fait un courrier pour un gardien qui avait un petit différent avec son supérieur. De bon coeur, il a payé comme les autres. Mon nouveau job est beaucoup plus passionnant que celui du financier, border-line que je fus.

On s'est organisé une petite vie sociale pour les journées, mais notre vie sexuelle est le phare de nos nuits.

Déjà, on a bricolé un lave cul.

Une bouteille de Badoit avec un petit trou au fond colmaté par du chewing-gum. Il faut être deux pour pratiquer. Le lavé s'allonge sur le dos, pieds au mur pour soulever son bassin aisément, Le laveur introduit le goulot dans le cul, enlève le chewing-gum et la bouteille se vide. En général on fait ça deux fois. Le rectum devient une sorte de vase, on pourrait peut-être y mettre des fleurs ? On essaie de tenir un moment avant d'aller expulser dans la faïence. Si nécessaire on recommence. Ceci dit, on joue avec et dans des culs et ne faut pas être trop chochotte s'il y a une traînée de m e r d e . Rien que ça nous occupe pas mal au cours de la journée, lorsqu'un projet grandiose ou non est dans envisagé dans la soirée. C'est surtout Youcef et moi qui sommes concernés. Branco regarde ça de haut... mais je suis sûr qu'il y viendra. A nous voir prendre un pied d'enfer, fatalement, un jour, il aura envie d'essayer. Pour l'heure il est pas encore prêt.

Bientôt l'extinction des feux et le début de nos jeux.....

Branco, sur son lit se marre nous regardant finir nos préparatifs, tout en entretenant son membre bandé en se branlant un peu.

« Quand tu auras fini Youf, prends du beurre et viens t'assoir sur ma queue, tu vas la tenir au chaud dans ta chatte »

Je sens bien qu'on n'est pas parti pour un scenic-railway.... juste un agréable moment de sexe tranquille... et pourtant je suis excité comme un pou... Je me suis allongé devant eux et je suçe les couilles du serbe, les aspirant l'une après l'autre dans ma bouche et les caressant de ma langue. Je peux aussi lécher le collier rose du sphincter de Youcef, remonter vers ses boules et prendre sa queue raide dans ma bouche, son gland sans prépuce tolérant mieux que d'autres les fellations intenses. Mal installé, je vois bien que je ne suis guère efficace à passer de l'un à l'autre pour de petites agaceries alors que le sujet essentiel est pour eux dans le plaisir d'emplir et d'être empli.

Je me suis assis derrière Branco, l'enlaçant de mes bras. Dans cette position confortable, je pourrai travailler ses magnifiques tétons très longuement.

Je veux qu'il se rende compte à quel point ils peuvent être essentiels à son plaisir, le magnifier, l'exalter, être même nécessaire à la jouissance de sa queue qui sans eux ne saurait le transporter à la limite du vertige, de l'évanouissement dans une déflagration de foutre qui l'anéantirait.

Sa -Déesse Bite- point focal du désir de tous les autres a toujours été le noyau de sa sexualité, le sceptre sans partage de sa domination, l'alfa et l'omega de ses plaisirs mais pour lui il pourrait y avoir une autre origine à la véhémence de son ardeur, une autre condition nécessaire à l'aboutissement, à l'accomplissement de ce même désir. J'ai le temps, ses tétons sont en mon pouvoir.

Je sais qu'ils sont émotifs et dès que j'ai commencé de les effleurer, ils se sont dressés, ils ont bandé, dans l'attente de la caresse suivante imaginant naïvement que leur maintien érigé me ferait les saisir. L'extrême suavité de mes frôlements, les fait tressaillir, crée une attente, un manque, un sentiment d'abandon effroyable. Leur bouts essayent à l'aveugle de reprendre contact avec mes doigts qui se dérobent, les touchant à peine, là, ou se trouve le méat de la glande mammaire des mâles, légère dépression comme une piqure d'épingle. Parfois mes doigts, légers, parcourent circulairement l'aréole, remontant vers les bouts, caressant cette extrémité tendue. Puis plus rien, et puis l'ineffable cheminement des doigts groupés de l'aisselle à l'aréole. Puis plus rien, et puis la paume de mes mains à peine posée sur les tétons, et puis cette paume chaude, soyeuse, lisse, glissant sur eux. Caresse impalpable, aérienne, impondérable, subtile, presque rien et pourtant créatrice d'un corps tendu, arc-bouté, vers l'origine de ce plaisir, un désir impérieux de s'abandonner à lui. Et toujours l'attente douloureuse d'un plus qu'on imagine aller jusqu'à une douleur physique, que peut être on a déjà ressenti, mais qui, à cet instant, nous manque tant. Les tétons de ce corps ont des pouvoirs stupéfiants sur ce corps, de sécher la sécrétion de salive comme cela peut nous arriver lors de fortes émotions, de peiner à déglutir, de tendre des muscles, près à agir, d'amener notre esprit tout entier accaparé à soumettre ce corps à ce plaisir, le laisser s'enfoncer dans l'obscurité des désirs non maîtrisés, toujours plus profond jusqu'à une hypothétique acmé.

C'est là que se trouve Branco, rigidifié par le désir irrépressible déclenché par ses tétons. Son corps est immobile comme son sexe dans la chatte chaude. Des courants v i o l ents mais invisibles parcourent son torse, son ventre, de ses tétons à son sexe.

Je peux faire durer cela jusqu'à l'insoutenable mais je veux que le corps cataleptique reprenne vie. Il suffit que je roule, même légèrement les tétons entre pouce et index, alors, l'attente immobile cesse, les muscles, la voix reprennent vie. Le désir jusqu'alors inexprimable peut maintenant se dire, se crier, se gémir, se grogner, se traduire en mouvements, en contractions, en agitation, en ébranlements, en étreintes. Et je les roule entre mes doigts, doucement, légères tractions, légères pressions et Branco feule, gémit. Son corps s'anime et le sexe qu'il pensait ne mouvoir qu'à peine il le lance à coup de bassin dans le ventre de Youf, le faisant crier de surprise et de douleur. Il supplie mes doigts d'exaspérer sa souffrance, d'écraser ses bouts suppliciés, de les étirer presque à les arracher. Il crie, grogne, geint avec ce seul mot « Continue ! » toujours répété. Son bassin comme libéré de son inertie se tord, se vrille, se tend pour envahir plus encore la chatte offerte qui dégueule de sécrétions. La v i o l ence des coups suit servilement le crescendo de la t o r t u r e des seins, et le cri de douleur-plaisir, apogée de la souffrance précède, oui précède et permet enfin l'orgasme de sa queue, jouissance d'une intensité qu'il ne pouvait imaginer, comme si une boule de feu embrase toute la longueur de son immense membre et se répand tout alentour incendiant le réceptacle qui le contient tout entier. Le grognement rauque d'agonie précède à peine cet embrasement et prélude à l'affaissement musculaire général du corps désuni qui s'affale encore agité de quelques spasmes sur le lit entre Youf et moi.

Je n'ai jamais vu Branco ainsi, secoué, un peu hagard, ébranlé d'avoir peut-être pour la première fois perdu le contrôle sur sa jouissance, sur lui-même. Il se tourne contre le mur et me laisse l'enfouir sous ses draps.

Youcef encore vacillant de ce qu'il vient de subir s'écroule sur mon épaule. Nous gagnons son lit, et je me glisse le long de son corps frissonnant, pour une chaste étreinte affectueuse.

Cela fait déjà quelques mois que nous cohabitons. Notre rapide intimité physique à amené entre nous une complicité amicale confiante et une réelle affection. Nous nous tenons bien à l'écart des nombreux conflits qui jaillissent à tout propos dans la prison.

Je suis devenu une sorte d'écrivain public pour les courriers administratifs et parfois amoureux. Quand il a besoin et que la circulation est libre à notre étage le détenu vient à notre cellule expliquer ce qu'il souhaite, sinon on se rencontre en promenade dans la cour. Souvent la lettre est un prétexte à venir pour simplement s'épancher un peu, parler de sa vie de m e r d e d'avant et de la nouvelle, ici, des familles dispersées, de l'insupportable solitude tout en étant jamais seul, de l'extrême pauvreté dans un univers où tout se monnaye, de tous les non-choix qui furent imposés et ont conduit ici, du mépris des autres et de celui que souvent on a pour soi-même. Il ne faut pas croire que tous les détenus sont des matamores dangereux, certains sont des fauves mais beaucoup sont au bout du rouleau psychologique, quelquefois au bord du suicide, heureusement tous n'en ont pas le courage.

Branco est l'intermédiaire obligé, il prélève évidemment pour lui une dîme au passage. Pas seulement pour lui, en fait, car c'est avec ses revenus là qu'il cantine pour nous trois et que nous ne manquons jamais de beurre !

Pour les matons le bout de la coursive où se trouve notre cellule est un endroit de tout repos, ils viennent parfois bavarder un moment. J'ai même fait un courrier pour un gardien qui avait un petit différent avec son supérieur. De bon coeur, il a payé comme les autres. Mon nouveau job est beaucoup plus passionnant que celui du financier, border-line que je fus.

On s'est organisé une petite vie sociale pour les journées, mais notre vie sexuelle est le phare de nos nuits.

Déjà, on a bricolé un lave cul.

Une bouteille de Badoit avec un petit trou au fond colmaté par du chewing-gum. Il faut être deux pour pratiquer. Le lavé s'allonge sur le dos, pieds au mur pour soulever son bassin aisément, Le laveur introduit le goulot dans le cul, enlève le chewing-gum et la bouteille se vide. En général on fait ça deux fois. Le rectum devient une sorte de vase, on pourrait peut-être y mettre des fleurs ? On essaie de tenir un moment avant d'aller expulser dans la faïence. Si nécessaire on recommence. Ceci dit, on joue avec et dans des culs et ne faut pas être trop chochotte s'il y a une traînée de m e r d e . Rien que ça nous occupe pas mal au cours de la journée, lorsqu'un projet grandiose ou non est dans envisagé dans la soirée. C'est surtout Youcef et moi qui sommes concernés. Branco regarde ça de haut... mais je suis sûr qu'il y viendra. A nous voir prendre un pied d'enfer, fatalement, un jour, il aura envie d'essayer. Pour l'heure il est pas encore prêt.

Bientôt l'extinction des feux et le début de nos jeux.....

Branco, sur son lit se marre nous regardant finir nos préparatifs, tout en entretenant son membre bandé en se branlant un peu.

« Quand tu auras fini Youf, prends du beurre et viens t'assoir sur ma queue, tu vas la tenir au chaud dans ta chatte »

Je sens bien qu'on n'est pas parti pour un scenic-railway.... juste un agréable moment de sexe tranquille... et pourtant je suis excité comme un pou... Je me suis allongé devant eux et je suçe les couilles du serbe, les aspirant l'une après l'autre dans ma bouche et les caressant de ma langue. Je peux aussi lécher le collier rose du sphincter de Youcef, remonter vers ses boules et prendre sa queue raide dans ma bouche, son gland sans prépuce tolérant mieux que d'autres les fellations intenses. Mal installé, je vois bien que je ne suis guère efficace à passer de l'un à l'autre pour de petites agaceries alors que le sujet essentiel est pour eux dans le plaisir d'emplir et d'être empli.

Je me suis assis derrière Branco, l'enlaçant de mes bras. Dans cette position confortable, je pourrai travailler ses magnifiques tétons très longuement.

Je veux qu'il se rende compte à quel point ils peuvent être essentiels à son plaisir, le magnifier, l'exalter, être même nécessaire à la jouissance de sa queue qui sans eux ne saurait le transporter à la limite du vertige, de l'évanouissement dans une déflagration de foutre qui l'anéantirait.

Sa -Déesse Bite- point focal du désir de tous les autres a toujours été le noyau de sa sexualité, le sceptre sans partage de sa domination, l'alfa et l'omega de ses plaisirs mais pour lui il pourrait y avoir une autre origine à la véhémence de son ardeur, une autre condition nécessaire à l'aboutissement, à l'accomplissement de ce même désir. J'ai le temps, ses tétons sont en mon pouvoir.

Je sais qu'ils sont émotifs et dès que j'ai commencé de les effleurer, ils se sont dressés, ils ont bandé, dans l'attente de la caresse suivante imaginant naïvement que leur maintien érigé me ferait les saisir. L'extrême suavité de mes frôlements, les fait tressaillir, crée une attente, un manque, un sentiment d'abandon effroyable. Leur bouts essayent à l'aveugle de reprendre contact avec mes doigts qui se dérobent, les touchant à peine, là, ou se trouve le méat de la glande mammaire des mâles, légère dépression comme une piqure d'épingle. Parfois mes doigts, légers, parcourent circulairement l'aréole, remontant vers les bouts, caressant cette extrémité tendue. Puis plus rien, et puis l'ineffable cheminement des doigts groupés de l'aisselle à l'aréole. Puis plus rien, et puis la paume de mes mains à peine posée sur les tétons, et puis cette paume chaude, soyeuse, lisse, glissant sur eux. Caresse impalpable, aérienne, impondérable, subtile, presque rien et pourtant créatrice d'un corps tendu, arc-bouté, vers l'origine de ce plaisir, un désir impérieux de s'abandonner à lui. Et toujours l'attente douloureuse d'un plus qu'on imagine aller jusqu'à une douleur physique, que peut être on a déjà ressenti, mais qui, à cet instant, nous manque tant. Les tétons de ce corps ont des pouvoirs stupéfiants sur ce corps, de sécher la sécrétion de salive comme cela peut nous arriver lors de fortes émotions, de peiner à déglutir, de tendre des muscles, près à agir, d'amener notre esprit tout entier accaparé à soumettre ce corps à ce plaisir, le laisser s'enfoncer dans l'obscurité des désirs non maîtrisés, toujours plus profond jusqu'à une hypothétique acmé.

C'est là que se trouve Branco, rigidifié par le désir irrépressible déclenché par ses tétons. Son corps est immobile comme son sexe dans la chatte chaude. Des courants v i o l ents mais invisibles parcourent son torse, son ventre, de ses tétons à son sexe.

Je peux faire durer cela jusqu'à l'insoutenable mais je veux que le corps cataleptique reprenne vie. Il suffit que je roule, même légèrement les tétons entre pouce et index, alors, l'attente immobile cesse, les muscles, la voix reprennent vie. Le désir jusqu'alors inexprimable peut maintenant se dire, se crier, se gémir, se grogner, se traduire en mouvements, en contractions, en agitation, en ébranlements, en étreintes. Et je les roule entre mes doigts, doucement, légères tractions, légères pressions et Branco feule, gémit. Son corps s'anime et le sexe qu'il pensait ne mouvoir qu'à peine il le lance à coup de bassin dans le ventre de Youf, le faisant crier de surprise et de douleur. Il supplie mes doigts d'exaspérer sa souffrance, d'écraser ses bouts suppliciés, de les étirer presque à les arracher. Il crie, grogne, geint avec ce seul mot « Continue ! » toujours répété. Son bassin comme libéré de son inertie se tord, se vrille, se tend pour envahir plus encore la chatte offerte qui dégueule de sécrétions. La v i o l ence des coups suit servilement le crescendo de la t o r t u r e des seins, et le cri de douleur-plaisir, apogée de la souffrance précède, oui précède et permet enfin l'orgasme de sa queue, jouissance d'une intensité qu'il ne pouvait imaginer, comme si une boule de feu embrase toute la longueur de son immense membre et se répand tout alentour incendiant le réceptacle qui le contient tout entier. Le grognement rauque d'agonie précède à peine cet embrasement et prélude à l'affaissement musculaire général du corps désuni qui s'affale encore agité de quelques spasmes sur le lit entre Youf et moi.

Je n'ai jamais vu Branco ainsi, secoué, un peu hagard, ébranlé d'avoir peut-être pour la première fois perdu le contrôle sur sa jouissance, sur lui-même. Il se tourne contre le mur et me laisse l'enfouir sous ses draps.

Youcef encore vacillant de ce qu'il vient de subir s'écroule sur mon épaule. Nous gagnons son lit, et je me glisse le long de son corps frissonnant, pour une chaste étreinte affectueuse.

J'ai pas mal vu mon avocat cette semaine. Il a déposé une demande de mise en liberté conditionnelle. L'idée de me séparer de mes deux compères m'est vraiment douloureuse. Pourtant, si je sors je pourrai les aider à leur de sortie.

Demain c'est « douche », c'est la bonne nuit pour s'éclater, tous liquides dehors ! Nous sommes comme des bécasses à l'envol, les boyaux tout propres. On y a passé une partie de l'après-midi.

Ce soir on a des projets grandioses parce qu'on a ressorti les deux matelas par terre.

Avant de s'allonger Branco comme tous les soir va fracasser sa pisse sur la faïence, mais aujourd'hui je me faufile devant lui, et assis sur le wc, la gueule grande ouverte, j'attends qu'il me remplisse. Le premier jet est âcre et terriblement salé, je le recrache mais l'odeur puissante me tourne la tête. Ce soir je n'avalerai pas mais laisserai couler de ma bouche sur ma poitrine, mon ventre, le tiède liquide. Les cheveux, la figure, les tétons qui se raidissent, la queue dressée au dessus de la cuvette, les couilles, il les noie de son urine. Je me tourne, et penché au dessus de la faïence, son jet puissant f o r c e ma rondelle et irrigue mon rectum de sa pisse odorante

je vais nettoyer, me dit Youcef

je peux le faire

c'est mon boulot, mais avant laisse moi te lécher le cul et boire un peu à sa source.

Pas grand chose à boire, en fait. Sur la large couche, mon ami me caresse merveilleusement l'anus de sa langue agile comme il le ferait avec un doigt léger, tournant autour du trou, plongeant douce et chaude sa langue à l'intérieur. Ses mains écartent autant qu'elles le peuvent mes fesses pour pouvoir l'insinuer plus avant. Aussi il me caresse de ses lèvres l'intérieur des cuisses que j'ai si sensible, mordillant sous les couilles la base du sexe, près de l'anus.

Après avoir pris le beurre sur la table, Branco nous rejoint et, nous écartant, se couche entre nous. Il semble ne pas avoir de dessein particulier, ou du moins le dissimule-t-il. Sur le dos, il à les bras croisés derrière la tête. Il ne nous a pas habitué à nous offrir son corps. Je peux l'embrasser et au dessus de lui je l'abreuve de ma salive mêlée de pisse dégoulinant encore de ma tignasse, ce qu'il semble apprécier ouvrant largement sa bouche aux caresses de ma langue. Mes doigts dans le même temps, caressent ses seins et sa reconnaissance il me la signifie en accentuant encore le baiser que nous échangeons. Sa queue s'est dressée, puissante, obéissante au stumuli de ses tétons travaillés.

Youf toujours hypnotisé par son totem, tirant le prépuce, dégageant le gland, le lèche avidement mais brusquement changeant d'avis, il fait pivoter Branco face à moi. Je ne vois pas trop ce qu'il fait mais les soupirs semblent être liés à une nouvelle stimulation. Il ne faut pas multiplier les plaisirs au même moment faute de gâcher les perceptions et leur potentiel de plaisir. Je laisse donc Branco pratiquement sur le ventre pour regarder ce qui se passe.

Youf à largement écarté les fesses musclées du serbe et de sa langue experte explore sa rondelle et se glisse agile à l'intérieur, mordille, aspire l'anus convoité.... Le ronronnement ne trompe pas sur le plaisir ressenti et Branco présente son trou de la façon la plus commode. Youf met d'autant plus de coeur à l'ouvrage que c'est la toute première fois que cette rosette est offerte. Même la voir, nous ne l'avions qu'entre-aperçue. Bouffer un cul demande de l'endurance et la langue très sollicitée fatigue. Je lui succède et essaie de m'acquitter au mieux de ces caresses, stimulé par les murmures approbateurs de Branco. Son cul est trempé de salive. Je crains un peu la réaction car mon index succède à ma langue et caresse circulairement sa petite fleur toute froncée, qui sous la pression, devient plus lisse et rend visible l'entrée inexplorée (par nous) de son trou du cul. Même, mon doigt entre un peu sans sentir de crispation et de caresse circulaire en caresse circulaire pénètre peu à peu à l'intérieur, venant instinctivement se coller à la prostate et la caresser doucement. Branco, le cul relevé semble en vouloir plus. Youcef reprend de sa langue les caresses mais bientôt introduit ses doigts progressivement dans le cul désirant. Les ronronnements s'arrêtent au quatrième, et les muscles se tendent, ce doit être la limite pour ce soir.

Branco se met à genou en s'enduisant du beurre qu'il avait apporté. Il me demande de le pénétrer. C'est peut-être sa première expérience, mais aucun de nous n'ose le demander. J'ai une queue plus fine que celle de Youf, il semble vouloir nous essayer avec prudence. Derrière lui, ma queue sur sa rondelle, ce n'est pas facile de rentrer, il s 'est contracté depuis tout à l'heure. Je remets un doigt, puis deux et ré-essaie. Il s'ouvre lentement. Pas de problème pour le sphincter externe, mais l'interne est sacrément tonique et me broie un peu la queue. Branco est muet, immobile, comme tétanisé. Je ne bouge pas. Progressivement la pression diminue et je peux entrer mon sexe un peu plus. Il est plus large à la base et la résistance s'accroit à mesure que je pénètre, se relâchant ensuite lentement. Je peux y être en totalité mais sentant Branco encore tendu, je n'amorce aucun mouvement. Peu à peu j'essaie de me mouvoir en lui, le sphincter interne étrangle un peu ma queue mais pas assez pour m'empêcher d'aller et venir.

Youf me succède, sa queue est beaucoup plus large que la mienne et tout aussi longue. Son gland turgescent est un beau morceau à prendre, mais une fois passé, je sais que c'est un bonheur de le sentir à l'intérieur.

Je tartine le sexe et l'anus d'une bonne couche de beurre et Youcef se met en pression sur la rondelle. Il pénètre un peu mais le sphincter interne est serré. Aucun muscle ne peut être en contraction permanente et il faut maintenir la pression et compter sur ses relâchements de fatigue pour progresser avec douceur. Branco a émis un très long gémissement de plaisir lorsque le sexe à glissé en lui jusqu'à ce qu'il sente les couilles lourdes de Youf contre ses fesses. Je ne peux que caresser et embrasser Branco et son souffle me dit le plaisir qu'il prend. C'est lui qui soulevant son bassin imprime le rythme, ce que Youf n'avais pas osé. Ce ne sont plus des ronronnement ou des murmures qui lui échappent mais des appels à son enculeur de le baiser à fond, de le défoncer, de le fouiller, de le trouer, l'écarteler, le percer, le creuser. Il se retourne brutalement jambes tendues en l'air. Je lui glisse un traversin sous les hanches et Youf qui avait déculé le reprend abreuvé de grossièretés qui l'encouragent à plonger profond dans le cul qui lui est offert. Quand il commence à invectiver en serbe, Youf est au bord de l'orgasme et c'est Branco qui collant son trou brutalement contre le pubis de l'enculeur le fait jouir soudainement.

Je le remplace aussitôt sous des jurons serbes inconnus. Sa queue dressée devant mes yeux est plus rigide que ne ne l'avais jamais vue. Le regard implorant de Branco, Youf l'a vu. Il s'assoie sur le pal et le chevauche sauvagement arrachant un dernier gloussement de surprise et de bonheur à l'enculeur-enculé tandis qu'il se vide longuement les couilles. Son orgasme m'a surpris et son sphincter s 'est resserré brutalement sur ma queue, me faisant jouir en lui, doublement fécondé.

Nous avons rangé les lits mais personne n'a commenté la soirée avant de s'endormir.

Le lendemain, mon avocat m'a annoncé que ma libération conditionnelle était acceptée.

Ffgbear

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